Cécilia PAYNE-GAPOSCHKIN (1900 - 1979)
Dieu qu’il est difficile de trouver des noms de femmes astronomes qui ont laissé leur nom à la postérité. Non
pas que les femmes soient incapables de faire des recherches en astronomie, mais plutôt parce que les
hommes - en machos indécrottables - n’aiment pas trop se faire éclipser par de brillants esprits féminins.
Mais à force de chercher, on finit par tomber sur des personnages intéressants, telle Cécilia (pas celle du
petit Nicolas) Payne Gaposchkin (Le 2ème nom étant celui de son mari épousé en 1943 ; il était spécialiste
des étoiles doubles).
Cecilia Payne s’est principalement rendue célèbre en astronomie par une première thèse, soutenue à
Harvard en 1925 et qui reste dans toutes les mémoires : elle y affirme que la classification des étoiles
proposée par une consœur, Annie Cannon, sur la base des spectres, indiquait leur température. Mais
l’aspect le plus important portait sur le fait que l’hydrogène était, et de loin, le constituant majoritaire des
étoiles. Cette conception et cette vision quasi révolutionnaires de l’astronomie fera même dire à son directeur
de thèse qu’il s’agissait là d’une solution « clairement impossible... ». Mme Payne sera néanmoins la
première femme à professer à Harvard et en 1977 elle recevra de la part de la société astronomique
américaine le prestigieux prix Henry Norris Russell, qui entre-temps avait fait amende honorable au sujet des
thèses de C. Payne... Née en Angleterre, Cecilia Payne a émigré au Etats-Unis. Nul n’est prophète en son
pays. L’adage se vérifie une fois de plus. Un grand esprit dans une tête de femme ? C’est « clairement
impossible... »
CLUB ASTRONOMIQUE M51 - DIVONNE-LES-BAINS
PAYS DE GEX (France)
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