DEFINITIONS ET EXPLICATIONS
Albédo :
C'est une notion qui a été développée au 19ème siècle par l'astronome américain W.C. BOND. Il s'agit
d'une grandeur comprise entre 0 et 1, le chiffre caractérisant la quantité d'énergie lumineuse réfléchie
ou absorbée par un corps éclairé par un autre. Albédo vient du latin qui signifie "blancheur".
Si l'on prend comme exemple la lumière visible, c'est-à-dire celle qu'un être humain est capable de voir
avec ses yeux (contrairement aux rayons ultra-violets, infrarouges, ou encore les rayons x ou les rayons
gamma, par exemple), vous constaterez qu'un écran de cinéma a un fort albédo, voisin probablement
de 0,8 - 0,9 parce qu'il renvoie presque la totalité des rayons qu'il reçoit.
En comparaison, le même écran qui serait fabriqué avec du carbone pur (autrement dit de la mine de
crayon à papier) le film serait probablement invisible (ou presque !) car le carbone absorbe la quasi
totalité des rayons qu'il reçoit. Son albédo sera voisin de 0,05.
L'albédo d'un corps céleste - et en particulier d'une planète - donne des indications précieuses sur la
nature de son sol et de son atmosphère visible. Haut de la page
Amas ouvert :
Il s'agit de groupements d'étoiles jeunes - assez peu concentrés - qui ne dépassent pas quelques
centaines d'éléments. Toutes les étoiles d'un amas ouvert ont la même origine. A l'observation, l'amas
ouvert se présente sous la forme de nombreux points lumineux, un peu comme si l'on observait la
France de nuit depuis une très haute altitude et que chaque village représente une étoile. Comme les
villages ne sont pas serrés les uns contre les autres, ils donneraient l'impression de former un amas
ouvert ! Dans le ciel, un des plus célèbres amas ouverts est celui des Pléiades, bien visible à l'oeil nu,
et magnifique avec une paire de jumelles. Haut de la page
Amas globulaire :
Contrairement à l'amas ouvert, l'amas globulaire est un système très concentré comportant plusieurs
centaines de milliers d'étoiles très vieilles. Il s'agit de systèmes sphériques de petites dimensions (de 60
à 300 années-lumière de diamètre). A l'observation l'amas globulaire ressemble à une assiette
composée d'une multitude de points lumineux. C'est un peu comme si l'on observait une ville de très
haut et que l'on voie chaque maison illuminée, naturellement très proches les unes des autres. Haut de
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Année-lumière :
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, une année-lumière correspond à une distance et non à une
vitesse. La lumière parcourt autant de fois 300.000 km qu'il y a de secondes dans une année, soit 9460
milliards
de km. Essayons de donner quelques détails :
Il y a 60 secondes dans une minute, il y a 3.600 secondes dans une heure ; dans un jour il y a 24
heures de 3.600 secondes, soit 86.400 secondes. Dans une année, il y a 365 jours de 86400 secondes,
soit au total 31.536.000 secondes. Il suffit alors de multiplier 31.536.000 secondes par 300.000 pour
connaître la distance parcourue par la lumière en un an, soit 9460 milliards de km.
Imaginons maintenant une fusée capable de parcourir 40.000 km/heure. Et bien il faudrait à cette fusée
27.000 ans (vingt-sept mille !) pour parcourir une année-lumière. Et lorsqu'on sait que certains objets
célestes sont à des milliards d'années-lumière de notre Terre, nous avons quelque peine à en situer
l'éloignement tellement il est...astronomique ! Haut de la page
Aphélie :
Il s'agit du point de l'orbite d'une planète ou d'une comète le plus éloigné du Soleil. (voir périhélie). Haut
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Aplatissement :
Pour une planète, on appelle aplatissement le rapport de la différence du rayon mesuré à l'équateur (a)
et du rayon mesuré au pôle (b), selon la formule (a-b)/a. Pour la Terre cela donne un aplatissement de
0,034.
Les planètes Mercure et Vénus ont un aplatissement de 0, ce qui équivaut à une sphéricité parfaite.
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Apogée :
Il s'agit du point de l'orbite d'un satellite (naturel comme la Lune ou artificiel) le plus éloigné de la Terre.
Par extension, l'apogée désigne le point le plus éloigné de la Terre de tout corps du système
solaire.(Voir périgée) Haut de la page
Astéroïde :
On appelle astéroïde de petites planètes dont la taille n'excède pas quelques centaines de kilomètres.
Environ 18.000 astéroïdes sont en orbite autour du Soleil dont 10.000 ont reçu un nom donné par leur
découvreur. La plus grande partie de ces astéroïdes tournent entre les orbites de Mars et de Jupiter,
autrement dit entre les planètes dites telluriques et les planètes gazeuses. Le premier astéroïde a été
découvert en 1801 par le Palermitain Giuseppe Piazzi. Cette nouvelle "planète" fut baptisée Cérès.
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Aurore boréale :
Il s'agit d'un phénomènes atmosphériques que l'on rencontre relativement souvent dans les régions de
latitudes nord élevées. (Au dela du cercle polaire). L'aurore polaire (boréale dans l'hémisphère nord et
australe dans l'hémisphère sud) résulte de l'arrivée d'un flux de particules solaires chargées
électriquement dans la haute atmosphère terrestre (entre 90 et 280 km environ). Les aurores polaires
apparaissent généralement de couleur verdâtre et leur forme sont mouvantes. Les aurores polaires sont
rares dans les régions tempérées et extrêmement rares à l'équateur parce que le champ magnétique
terrestre dévie les particules plutôt dans les régions polaires. Haut de la page
Cadran solaire :
Il s'agit d'une surface plane sur laquelle le Soleil projette l'ombre d'une aiguille que l'on appelle "style". Il
s'agit évidemment de l'heure solaire qui diffère de l'heure civile, c'est-à-dire l'heure qu'indiquent nos
montres ! En plantant un bâton dans le sol, il sera facile de constater que l'ombre du bâton se déplace à
mesure que le Soleil change de position et que la longueur de l'ombre du bâton s'allonge ou se
racourcit selon la hauteur du Soleil à l'horizon : il ne s'agit pas à proprement parler d'un cadran solaire,
mais d'un "gnomon" qui présente de nombreux défauts, mais qui permet de faire comprendre aux
profanes la manière de déterminer une heure !
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Calendrier :
Il s'agit d'un découpage du temps qui permet de compter les jours pour les besoins de la vie civile et
religieuse. Il existe de nombreux types de calendriers : julien, grégorien, hébraïque, musulman, chinois,
etc. Par commodité et pour faciliter les relations entre les humains, le monde civil actuel utilise le
calendrier "grégorien", institué par le pape Grégoire XIII en 1582. Pour minimiser les erreurs
accumulées par le calendrier julien, Grégoire XIII décida que le lendemain du jeudi 4 octobre 1582
serait le vendredi...15 octobre. En France, ce fut le 9 décembre 1582 qui fut suivi par le 20 décembre.
Les différentes religions continuent à utiliser leur propre calendrier, ce qui donne un éventail de fêtes
religieuses tout au long de notre année civile ! Haut de la page
Cassegrain :
Il s'agit d'une combinaison optique dans laquelle les rayons lumineux vont frapper le miroir primaire de
forme parabolique, lequel va renvoyer ces rayons sur un miroir secondaire de forme convexe qui les
renvoie à son tour à l'arrière du miroir primaire à travers un trou percé au milieu de ce dernier. Laurent
Cassegrain est la personne qui a mis au pont ce système au 17ème siècle. Haut de la page
Catalogue Messier :
C'est le plus célèbre catalogue de nébuleuses et de galaxies établi par un astronome français, Charles
Messier (1730-1817) et qui compte un peu plus de cent objets. Les objerts Messier sont désignés par la
lettre M et un numéro d'ordre, par exemple M51. M51 est la galaxie du Tourbillon, dans la constellation
des Chiens de Chasse, Cette galaxie est donc en 51ème position dans le catalogue Messier. (voir aussi
NGC) Haut de la page
Céphéide :
On appelle céphéide une étoile dont l'éclat subit des variations d'intensité périodiques (qui vont de 1
jour à plusieurs semaines). Les variations sont liées à son atmosphère instable qui se dilate et se
contracte tout à tour. Haut de la page
Comète :
Une comète est un astre du système solaire qui est formé d'un noyau solide généralement de petite
taille et composé de glace, de roches et de poussières. Plus le noyau se rapproche du Soleil, plus il se
réchauffe ; résultat : les glaces vont se sublimer (sublimation : passage de l'état solide à l'état gazeux
sans passer par un état liquide intermédiaire). Les comètes ont deux queues : une de gaz et une de
pousssières. Celle de gaz peut atteindre des tailles gigantesques de plusieurs millions de kilomètres.
Autour du noyau, il y une partie que l'on appelle la coma ou chevelure. Haut de la page
Conjonction :
On parle de conjonction lorsque deux ou plusieurs astres ont la même longitude géocentrique ou même
ascension droite. Les astres en conjonction sont observables dans la même région du ciel. En termes
moins savants, une conjonction signifie que l'on voit dans le ciel - par exemple la Lune et deux planètes,
deux ou trois objets du système solaire très proches les uns des autres. Haut de la page
Coronographe :
Il s'agit d'un instrument qui permet de créer artificiellement des éclipses de Soleil pour pouvoir observer
la couronne solaire, c'est-à-dire la partie qui se situe autour du disque solaire et que l'on ne voit pas à
cause de l'intensité de la lumière solaire. Le coronographe va donc cacher le disque solaire pour ne
plus voir que la couronne ! Avec un coronographe, plus besoin d'attendre une éclipse naturelle pour
observer l'astre de jour ! C'est un Français - Bernard Lyot - qui est à l'origine du premier coronographe,
en 1930. Haut de la page
Cosmologie :
Dans le sens le plus large, la cosmologie concerne à la fois la physique, l'astronomie et la philosophie. Il
s'agit de l'étude de la structure, de l'origine et de l'évolution de l'univers pris dans son ensemble. Haut
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Dernier quartier :
Phase de la Lune dans laquelle le disque lunaire est visible à moitié. Le dernier quartier suit la pleine
Lune. Haut de la page
Eclipse :
Il s'agit d'un phénomène durant lequel un objet (généralement un astre) est momentanément caché par
un autre qui lui passe devant. C'est le cas notamment lorsque la Terre passe entre le Soleil et la Lune
(éclipse de Lune) ou lorsque la Lune passe entre le Soleil et la Terre (éclipse de Soleil. Selon la position
de l'observateur, l'éclipse peut être partielle, totale ou annulaire (éclipse de Soleil seulement). Une
éclipse de Soleil annulaire signifie que le disque de la Lune est trop petit pour cacher totalement le
disque du Soleil : la Lune passe bien devant le Soleil mais un "anneau" de Soleil reste visible. Les
observations d'éclipses de Soleil doivent faire l'objet de grandes précautions pour éviter des dommages
irréversibles au yeux. Haut de la page
Etoile :
On peut définir une étoile comme étant une énorme boule de gaz au sein de laquelle il se produit des
réactions de fusion nucléaire, lesquelles sont source de chaleur et le lumière considérables.
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Fuseau horaire :
La Terre a été partagée conventionnellement en 24 parties égales, d'une amplitude de 15° (soit au total
360°). Dans chacune de ces parties, l'heure légale est - en principe - la même. Toutefois, pour des
raisons qui n'ont souvent rien à voir avec la physique et les mathématiques, il existe de nombreuses
exceptions. Il faut savoir que la Terre n'a pas toujours été divisée en 24 fuseaux horaires et que l'heure
variait d'une région à l'autre, d'une ville à l'autre, voire d'un village à l'autre. Imaginez les difficultés pour
fixer les rendez-vous !... Haut de la page
Galaxie :
On peut définir une galaxie comme étant un vaste ensemble d'étoiles et de matière interstellaire. Les
galaxies sont isolées dans l'espace sidéral. Elles contiennent généralement plusieurs centaines de
milliards d'étoiles qui "tiennent ensemble" grâce à la gravitation universelle chère à Newton. Haut de la
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Gibbeuse (lune) :
On dit que la Lune est gibbeuse lorsque sa surface éclairée par le Soleil occupe plus de la moitié du
disque. La Lune est donc gibbeuse entre le premier quartier et la pleine Lune et entre la pleine Lune et
le dernier quartier. Haut de la page
Grossissement :
On appelle grossissement le rapport qui existe entre le diamètre apparent de l'image donnée par un
système optique et celui de l'astre observé. Du point de vue pratique, on peut dire que le grossissement
maximal d'un instrument (télescope ou lunette astronomique) correspond à environ deux fois le
diamètre de l'instrument exprimé en millimètres. Haut de la page
Groupe local :
Par groupe local, on désigne un petit groupe de galaxies auquel appartient la Galaxie (La nôtre, c'est-à-
dire la Voie Lactée !). Notre groupe local compte environ une trentaine de galaxies dont les plus
célèbres sont la galaxie d'Andromède (M31) et les Nuages de Magellan. Haut de la page
Jumelles :
Il s'agit d'un instrument d'optique formé de deux lunettes identiques qui permettent une vision
binoculaire, c'est-à-dire qui permet de regarder avec les deux yeux en même temps. Haut de la page
Kelvin (degré) :
Il s'agit d'une unité de mesure de température dont le zéro correspond au zéro absolu, c'est-à-dire une
température de -273,16° centigrades ou Celsius (Celsius était un physicien suédois du 18ème siècle qui
créa l'échelle centésimale pour la température). En d'autres termes, 0° centigrade correspond à
+273,16° Kelvin. Il faut en outre savoir qu'il existe d'autres échelles de température, comme par
exemple l'échelle Fahrenheit : 32° Fahrenheit correspondent à O° Celsius. Haut de la page
Lentille de Barlow :
Il s'agit d'un système optique du nom de son inventeur (Peter Barlow, mathématicien et physicien
anglais, 1776 - 1862) qui permet de doubler ou de tripler le grossissement d'un télescope ou d'une
lunette, en doublant ou triplant la distance focale de l'instrument. Haut de la page
Librations :
En parlant de la Lune, il s'agit d'un léger balancement de cette dernière autour de son axe qu'il est
possible d'observer depuis la Terre. Haut de la page
Lunette astronomique :
La lunette astronomique est un instrument d'optique formé d'un objectif constitué d'une lentille
convergente, et d'un oculaire. Haut de page
Magnitude :
La magnitude peut être définie comme un nombre qui caractérise l'éclat apparent ou la luminosité
intrinsèque d'un astre quelconque. Plus la luminosité est grande plus le nombre sera petit. Le Soleil a
une magnitude de -26, la pleine Lune -12, l'étoile polaire +2, etc. L'oeil est capable de voir des astres
d'une magnitude de +6 au maximum. Seuls les télescopes géants et le télescope spatial Hubble sont
capables de "voir" des astres de magnitude de l'orde de +30. Haut de la page
Météorite :
Une météorite est un fragment d'un petit astre (ou astéroïde) ou d'un noyau de comète qui est arrivé sur
la surface de la Terre (ou de n'importe quel autre planète.)Il existe trois types principaux de météorites :
les sidérites, les météorites pierreuses et les sidérolithes. Haut de la page
Naine blanche :
Une naine blanche est une étoile dont la température de surface est assez élevée (environ +10.000
degrés Kelvin) et dont la luminosité est très faible : environ un millième de celle du Soleil.
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Nébuleuse :
Il s'agit d'un nuage de gaz et de poussières interstellaires. Il existe plusieurs types de nébuleuses :
nébuleuses diffuses, nébuleuses brillantes, nébuleuses obscures. Haut de la page
NGC :
NGC est le sigle de New General Catalogue répertoriant le catalogue des galaxies, des nébuleuses et
des amas stellaires. Il fut publié en 1888 par Johan Ludvig Emil DREYER, astronome danois. NGC suivi
d'un numéro répertorie ainsi les objets contenus dans le catalogue. Il contenait 7800 objets au départ et
fut complété en 1895 et 1908 pour arriver à 15.000 objets. Pour chaque objet, le catalogue donne la
position. Haut de la page
Nouvelle Lune :
Il s'agit de la première phase d'une lunaison, lorsque la lune ne "montre" que sa face obscure à
l'observateur terrestre. De ce fait la Lune est inobservable parce qu'elle est dans la même direction que
le Soleil. Haut de la page
Newton :
Il s'agit d'un procédé optique dans lequel les rayons lumineux vont frapper un miroir primaire et qui sont
ensuite renvoyés sur un miroir secondaire placé à 45° par rapport aux rayons. L'oculaire se trouve non
pas derrière le tube comme dans le système Cassegrain, mais le long du tube. Les télescopes de type
Newton sont généralement utilisés par les astronomes débutants, car ils offrent un bon rapport qualité-
prix. Comme son nom l'indique, c'est Isaac Newton, le père de la gravitation universelle qui inventa
cette combinaison. Haut de la page
Parsec :
Il s'agit d'une distance - utilisée en astronomie - représentant 3,26 années-lumière, ou en km, 30900
milliards environ...Haut de la page
Périgée :
Il s'agit du point de l'orbite d'un satellite de la Terre le plus proche de la Terre. (voir apogée). Le terme
de périgée est utilisé par extension pour tout corps du système solaire quand il se trouve à sa distance
minimale de la Terre.
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Périhélie:
Il s'agit du point de l'orbite d'une planète ou d'une comète le plus proche du Soleil. (voir aphélie). Haut
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Pulsar :
Ce mot qui nous vient de l'anglais "Pulsating Star" correspond à des objets célestes - presque tous
situés dans notre galaxie - qui émettent un rayonnement électromagnétique (généralement des ondes
radio) d'une très grande régularité. Si la "pulsation" est si régulière, c'est que l'on a probablement affaire
à des étoiles extrêmement massives, de style "étoile à neutrons". Une étoile à neutrons a une masse
équivalant approximativement à celle du Soleil, pour un diamètre d'environ 10 kilomètres seulement.
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Quasar :
Il s'agit cette fois encore d'un acronyme anglais pour Quasi Stellar Astronomical
Radiosource.D'apparence identique à des étoiles, les quasars ont une luminosité intrinsèque très
importante. Ils possèdent un "redshift" (décalage vers le rouge) important, ce qui les situent à des
distances considérables de nous. Le quasar le plus éloigné qui ait été détecté se situe à une distance
évaluée entre 12 et 16 milliards d'années-lumière.Les dimensions de ces astres sont très "modestes" :
elles ne dépassent pas - semble-t-il - 1/100 du diamètre d'une galaxie alors que leur luminosité est
énorme : environ celle qu'auraient 100 à 1000 galaxies ! Haut de la page
Redshift (décalage vers le rouge) :
Lorsque le spectre de la lumière reçue d'une source est décalé vers le rouge, cela signifie que la dite
source s'éloigne de l'observateur. Au contraire lorsque le spectre est décalé vers le bleu, la source
lumineuse s'approche de l'observateur. On parle alors d'effet Doppler-Fizeau. La fréquence (son ou
lumière) de l'objet en mouvement paraît se modifier selon qu'il s'éloigne ou s'approche de l'observateur.
Il est facile de ressentir l'effet de Doppler-Fizeau : tout le monde a déjà remarqué que la sirène d'un
train ou d'une ambulance produit un son qui a tendance a devenir plus aigu lorsque le train ou
l'ambulance s'approche et à devenir plus grave lorsqu'ils s'éloignent de l'observateur. Ainsi donc, plus
une galaxie produit un "son grave", c'est-à-dire un décalage vers le rouge et plus elle s'éloigne de nous
et plus elle est loin de nous et plus elle s'éloigne vite ! Haut de la page
Supernova :
Une supernova est une étoile très massive qui arrive au bout de son
évolution naturelle et qui va exploser. Son éclat se met alors à augmenter considérablement jusqu'à
pouvoir être visible en plein jour. L'explosion de supernovae est un phénomène rare (en moyenne 3
supernovae par siècle dans une galaxie !)
Télescope :
Il s'agit d'un système optique composé d'un objectif (miroir primaire, le plus grand), d'un miroir
secondaire destiné à renvoyer la lumière vers l'oculaire et d'un oculaire. Plus le miroir principal sera de
grand diamètre, plus il collectera de lumière et plus il permettra de voir des astres de faibles
magnitudes. Il existe plusieurs types de télescopes : Newton, Schmidt Cassegrain, Maksutov. Haut de
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Trou noir :
Un trou noir est un objet céleste extrêmement curieux. D'abord on ne peut pas les voir : ils sont
ellement massifs que même la lumière ne peut s'en échapper. On peut les détecter seulement par les
effets gravitationnels qu'ils produisent sur les autres astres qui se situent à proximité. Haut de la page
Vitesse de la lumière :
Il est facile de dire que la lumière parcourt 300.000 km/seconde. Mais cela ne signifie pas grand chose
pour le profane. Alors comment faire comprendre ce que représente 300.000 km./sec. ?
Nous allons recourir à des comparaisons qui permettront de mieux faire ressortir ce que recouvre cette
notion un peu abstraite.
Supposons qu'un TGV aille de Divonne-les-Bains à Paris et revienne immédiatement, soit, en chiffres
ronds, 1000 km.
Si le TGV circulait à la vitesse de la lumière, il ne lui faudrait qu'une seule seconde pour faire ...300
aller-retour Divonne-Paris.
En réalité, le TGV met à peu près 7 heures pour faire un seul aller-retour ! Haut de la page
Vitesse de libération :
Il s'agit de la vitesse théorique qu'un corps doit atteindre afin de pouvoir quitter définitivement l'attraction
d'une planète. En effet la force de gravitation d'une planète a pour effet de faire retomber à sa surface
tout objet lancé en l'air !
En ce qui concerne la Terre, il faut imprimer à un objet une vitesse de 11,2 km./s. pour qu'il puisse se
libérer de la gravitation terrestre. Cette vitesse, que l'on appelle aussi vitesse cosmique n'est pas la
même selon que l'on veut lancer un objet pour le satelliser autour de la Terre, pour l'envoyer "visiter"
d'autres planètes ou pour quitter définitivement le système solaire.
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CLUB ASTRONOMIQUE M51 - DIVONNE-LES-BAINS
PAYS DE GEX (France)
www.clubm51.mon-paysdegex.fr